Publiée le 21 juin dernier, une étude Monster/Ifop, menée auprès d’un échantillon de 1004 actifs et plus, a mis en avant ce qui est important aux yeux des salariés. Quels sont les moteurs essentiels pour s'épanouir au travail ? Quête de sens, dialogue, flexibilité et intelligence, ce sont les quatre notions phares qui ressortent de cette étude. Tendre vers une humanisation encore plus forte de l’entreprise en quelque sorte.

Interagir avant de divertir

Le bien-être au travail n’est pas un effet de mode. Bien au contraire, c’est devenu un véritable moteur pour les collaborateurs. Ce n’est pas le « bonheur » qui est recherché, mais bien un ensemble d’éléments qui rend l’environnement de travail sain et agréable pour les employés. Le premier élément qui arrive en tête de ce sondage est « le fait d’avoir une hiérarchie ouverte au dialogue et bienveillante ». Pour les entreprises, comprendre et connaître ses collaborateurs va permettre une interaction et une meilleure collaboration au quotidien. Prendre en considération leurs demandes, dialoguer, échanger pour tendre vers une entente cordiale au sein du collectif. Cela passe avant mêmes « les moments de convivialité organisés pour tous les salariés ». Pas vraiment.

Savoir être à l’écoute

La volonté de l’employé à vouloir travailler en entreprise n’est donc pas forcément dictée par le salaire, l’ambition ou la renommée de l’entreprise. La quête de sens et le bien-être sont souvent les facteurs recherchés en priorité. Le management doit donc être à l’écoute, attentif aux besoins et envies de ses collaborateurs. Chaque employé est unique, avec chacun ses émotions, son comportement ou ses valeurs. Il ne faut pas non plus négliger les différences ou les zones d’inconfort de certains. Il faut les prendre en compte car cela peut impacter le travail de toute une équipe. Ne pas les nier, essayer de comprendre et en discuter pour créer un climat sain dans l’entreprise.

Le stress, ce sujet inévitable

En effet, il est indispensable de prendre conscience que chacun est unique. Et certains peuvent ne pas ressentir ce bien-être au travail, et être, à l’inverse, dans une situation de stress. Que ce soit à cause d’un manager, d’un changement d’organisation ou de l’insécurité de l’emploi, le stress en entreprise existe et c’est un point à ne surtout pas négliger. Il faut en parler pour inverser la tendance et tendre vers le bien-être de tous. Bien connaître ses interlocuteurs permet d’adapter et de personnaliser le dialogue en fonction des situations de chacun. Un employé qui se sent écouté et valorisé sera plus impliqué, plus performant. Par conséquent, l’épanouissement d’un collectif passera forcément par un bien-être individuel de chaque employé.

L’Humain au cœur du collectif

Si le bien-être de l’équipe est au rendez-vous, cela offre la possibilité de mettre en place des actions en toute transparence au sein de l’entreprise. Dans ce sondage, certaines d’entre elles ont été plébiscitées par les salariés. L’octroi de jour de congés supplémentaires, une plus grande souplesse des horaires ou encore un soutien de l’employeur à des causes sociales, économiques ou environnementales sont les plus citées. Avec toujours cette quête de bien-être individuel dans l’intérêt du collectif. Un collectif qui souhaite se manager lui-même puisque quand l’idée a été évoquée de créer un poste de responsable du bien-être, seulement 12 % des personnes ont jugé l’idée pertinente.

Le bien-être et l’intelligence collective semblent être en première ligne des revendications des employés, cela peut sembler logique et naturel. Deux notions qui vont être les piliers des modes de gouvernance de demain. Le bien-être n’est pas qu’un effet de mode, c’est une problématique qui ne concerne pas seulement un individu, mais bien le collectif tout entier. Ne reste plus qu’à tout mettre en œuvre pour y arriver.